DJAZIA SATOUR + PIGMENTS
Dans le cadre du Festival Jazz au Coeur et Guitare à l’âme et avec le Réacteur
à l’Auditorium Niedermeyer,
Jeudi 27 juin 2019 à 20h
DJAZIA SATOUR C’est la voix douce et suave de Djazia Satour qui ouvrira cette Xème édition du festival Jazz au Cœur, organisé par le Réacteur. Avec un nouvel album intitulé Aswât, la chanteuse explore l’héritage musical algérien : modes musicaux et rythmes algérois, mandole et banjo accompagnent ces mélodies en arabe, qui appellent à la mémoire et à l’amour. C’est tout en poésie qu’elle nous transporte vers cette terre, en faisant également appel à des influences plus actuelles, telles que la folk indie ou le groove d’une pop pétillante. Le retour aux sources musicales se nuance alors de ces affleurements du présent, comme si le réel s’immisçait pour une fois dans la nostalgie et le souvenir. C’est dire que, loin de céder aux tentations passéistes, ce nouvel album de Djazia va chercher dans la tradition de nouvelles opportunités d’invention.
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PIGMENTS
Né de la rencontre entre le slameur Nina Kibuanda et le musicien Guillaume Hazebrouck, le projet Pigments prend forme à partir d’un choc –celui de la découverte des textes du poète Léon-Gontran Damas. Membre co-fondateur, avec Césaire et Senghor, du mouvement de la négritude, Damas en est le représentant le moins connu.
Pourtant, Damas nous frappe aujourd’hui par l’intensité, l’immédiateté, l’urgence de son propos. Son message, né en réaction aux oppressions coloniales et aux politiques assimilatrices, révèle aujourd’hui toute sa force. Comme le déclare Kathleen Gyssels en 2016 : «La poésie de Damas n’est pas passée ; au contraire, elle est plus actuelle que jamais. Les crises des banlieues (2004-2006), les raidissements identitaires, les désastres écologiques (dans les Guyanes et ailleurs…), l’inégalité des sexes et des ethnies, … tout retentissait déjà dans la poésie de Damas. ». Une poésie qui nous invite à affirmer et revendiquer la porosité de nos identités : « « Démineur » de toutes les Lignes (de « race », de « classe », de « genre »), Damas signe déjà la post-négritude tant le poète considère qu’il faut aller au-delà des dualités (blanc/noir, riche/pauvre, homme/femme) qui ont cloisonné la société française dans laquelle il vivait. »
Avec Nina Kibuanda, on retrouve, comme chez Damas, l’urgence et la nécessité à dire, mais aussi à transcender la colère. Avec Guillaume Hazebrouck c’est la poésie chaude qui s’exprime à travers le libre souffle du jazz. Ensemble, vite rejoints par le bassiste d’origine martiniquaise Olivier Carole, ils célèbrent la véhémence et l’infinie tendresse de la poésie de Damas.
► https://www.frasques.com/PIGMENTS_a149.html?fbclid=IwAR2jNKmEQQP-gJsiTkyFwn7o7XTLYvHoW5x7YXN4eiLnJMUu3d7RkbHGB6I
►Ouverture des portes : 19h45
►Entrée libre
Informations
à l'Auditorium
11 Rue Danton
92130 Issy-les-Moulineaux